Interviewé par RFI, lors des des colloques organisées par CMS Francis Lefebvre le cabinet d’avocats et la FIRIP, Stéphane Lelux donne son point de vue sur le sujet du numérique en Afrique, en ces termes: « Aujourd’hui on constate par exemple au Burkina Faso, les coûts de la matière première, c’est-à-dire le mégabit d’accès à Internet, sont à peu près 200 fois plus chers qu’en Europe », affirme-t-il. Puis d’ajouter : « Il n’est pas possible aujourd’hui pour une start-up à Ouagadougou de développer un service qui serait attractif dans ces conditions-là. Il faut absolument stabiliser le cadre, puisqu’on est sur les infrastructures. Il faut compter 10 à 15 ans parfois pour pouvoir atteindre des rentabilités et évidemment, si on ne stabilise pas le cadre, on ne peut pas arriver à mobiliser ces investisseurs privés. » Stéphane Lelux insiste : « On est en train de parler d’investissements de l’ordre de 15 milliards d’euros par an à l’échelle du continent africain. La mobilisation de tous les investissements publics et privés est nécessaire. Et il faut s’assurer que le pays ne perd pas sa souveraineté dans un domaine stratégique et numérique. » http://www.rfi.fr/emission/20180414-haut-debit-accelerateur-croissance-economique
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