Maroc : le Très Haut Débit au cœur du développement des régions

Cet événement permet aux experts, investisseurs, bailleurs de fonds, agences de régulation et de contrôle et autorités de tutelle de décliner ensemble une feuille de route pour accompagner le développement de l’écosystème du très haut débit au Maroc.

Le Maroc veut faire de la digitalisation un des piliers de son développement et un atout majeur dans l’amélioration de la gouvernance. Selon l’ANRT, le projet d’une nation digitale réussi peut faire économiser au Maroc environ 718 millions d’heures de travail par an, soit 1% du PIB.

L’événement se déroule autour des interventions suivantes :

L’impact économique du haut et très haut débit

Au Maroc, les connexions Internet haut débit sont essentiellement mobiles (3G/4G) et la fibre représente moins de 1% des abonnements en 2020. Sa généralisation constitue un levier important de croissance économique et l’impact du très haut débit sur l’économie d’un pays n’est plus à démontrer.

Le développement des territoires par des infrastructures performantes

La question de la régionalisation avancée et de la transformation des pôles urbains en véritables plateformes d’activités connectées est une priorité pour un développement économique et social homogène du Royaume. Et dans ce marketing territorial, la fibre optique est un chaînon qui demeure indispensable et un catalyseur des investissements.

Regards croisés sur le développement de la fibre au Maroc

Le secteur de la fibre au Maroc à la différence des marchés à l’international connaît une évolution atone. Avec une très faible pénétration, le chemin vers un Maroc «connecté» semble encore long. Entre faiblesse d’investissement, rareté d’infrastructure, guéguerres concurrentielles sur les zones porteuses, tout reste à faire.

Comment encadrer le développement du très haut débit au Maroc ?

L’expansion du très haut débit au Maroc nécessite de grandes avancées sur le volet réglementaire ainsi qu’une véritable implication des pouvoirs publics. Conçue en 2011 et adoptée en février 2019, la loi n°121-12 sera-t-elle suffisante pour donner l’élan nécessaire à cet écosystème.